2013 est l’année où le PSG est sacré champion de France. Mais ici, c’est bien de course à pied dont il s’agit. La Paris Saint Germain est une course de 20 km, départ au jardin d’acclimatation au bois de Boulogne, arrivée sur la terrasse du château de Saint Germain en Laye. Avec sur le parcours deux belles côtes. Au KM 4, le Mont Valérien suivi d’une belle descente et au KM 18 juste avant l’arrivée pour bien nous casser les pattes !
RDV est donné la veille avec Mia au retrait des dossards. Il y a peu de monde donc pas d’attente. Un café pour discuter des prévisions de course (et autres projets fous) : 2H/moins de 2H ? Alea jacta est ! Il faut rentrer pour se coucher tôt, le départ est prévu à 8h le lendemain…
Arrivée à 7H sur place, je rejoins Mia déjà présente près des camions consignes qui transporterons nos sacs jusqu’à l’arrivée. On cherche un coin pour soulager nos vessies, ça ne manque pas dans le bois et heureusement, car nous n’avons pas croisé de toilettes.
Le moment est arrivé, il faut se mettre en tenue. Il ne fait pas chaud et un petit vent souffle. Néanmoins, je mets un t-shirt MC et corsaire car je sais que j’aurais trop chaud en ML. On dépose nos sacs aux camions respectifs en fonction de nos numéros de dossards. Là aussi, aucune attente, tout cela est très bien géré.
Direction l’arche de départ, il n’y a pas encore grand monde mais il n’est que 7H30. Au fur et à mesure du temps qui passe, la ligne de départ se remplit. On cherche à se protéger du vent, derrière le camion, derrière un groupe de coureurs. A 15 min du départ, il y a déjà plus de monde et on a moins froid. On nous annonce 3 SAS avec départ toutes les 5 minutes. J’ai un dossard moins d’1H55 et Mia plus d’1H55. On pourra tout de même partir ensemble car les SAS ne seront matérialisés par une rubalise que 5 minutes avant le premier départ.
Une fois le départ donné, je souhaite rester un peu avec Mia mais elle me dit de faire ma course. Ni une ni deux, j’enclenche le mode warrior, je vais l’avoir ce sub 1H55 ! Ou pas…
Je mets 2 bons KM à me réchauffer, j’ai les mains gelées. L’allure est bonne, la forme est là.
Au KM 4, arrive le début de la première côte, le Mont Valérien. Je ne connais pas du tout le coin et ne sais donc pas à quoi m’attendre. Je ralenti l’allure pour m’économiser pour la suite. Finalement, la montée n’est pas insurmontable. On est passé devant l’hôpital Foch, endroit où est hospitalisé un ami depuis le début de la semaine, je suis émue, ça me booste encore plus…
Après la montée vient la descente. C’est l’éclate totale, à fond les ballons.
KM 1 : 5‘50‘‘
KM 2 : 5‘41‘‘
KM 3 : 5‘43‘‘
KM 4 : 5‘46‘‘
KM 5 : 6‘48‘‘ (Mont Valérien)
KM 6 à 9 : 5‘27‘‘ (descente)
Ensuite, il faut dérouler. Les KM 10 à 18 se déroulent le long de la Seine, c’est plat de chez plat ! Il y a de bien jolies maisons qui doivent coûter deux bras et demi, et les bras c’est utile pour courir !
Je ne lâche pas l’affaire en maintenant l’allure mais cela devient dur à partir du KM 15. Je m’arrête sagement à chaque ravitaillement (tous les 5km) pour boire de l’eau. Je n’ai pris sur moi qu’un gel que je prendrai au KM 9.
(KM 10 à 18 je maintiens l’allure entre 5’31’’ et 5’56’’)
Au KM 18 arrive la deuxième et dernière côte. Horrible, interminable !! Mais je me rends compte que le sub 1H55 est tout à fait possible, je ne lâche rien et ralenti à peine l’allure par rapport à mon allure plat. Et ça monte et ça monte. Une femme sur le bord de la route nous annonce 300m de montée « puis c’est l’arrivée ». Oui mais voilà, je ne vois pas l’arche d’arrivée… On arrive dans le parc du château de Saint Germain en Laye. Un ultime virage à 90° à droite. Elle est là, je sprinte, j’entends Fred m’encourager, je ne pense qu’à mon chrono. Et enfin, je franchis la ligne d’arrivée. 1h55’25’’. 25 petites secondes… J’enrage un peu… Et puis je me dis que sans les stop ravitos et les 140m en rab sur ma Garmin je l’ai mon sub 1H55 !
(KM 18 et 19 en 5’55’’)
Je récupère ma médaille (très jolie) et j’attends Mia qui arrivera en 2H07. On passe au stand fruits du ravitaillement, garni de pastèque et de melon, trop bon après l’effort. Ca serait mieux avec le soleil car là tout de suite, on a plus envie d’un chocolat chaud (envie assouvie au Starbucks de retour sur Paris). On récupère nos sacs, une photo sur la terrasse avec la vue un peu gâchée par le temps couvert. Puis direction le RER A.
En conclusion, la course est très bien organisée, il ne manquait rien ce matin si ce n’est le soleil.
Mon classement du jour : 2 336ème/3381 arrivants et 161ème/390 SEF.